Organiser un atelier Sens critique c’est donc aussi penser l’impact que cet atelier va avoir à plusieurs niveaux : personnel (les jeunes, la structure encadrantes), familial et territorial. Ainsi plusieurs actions liées à l’atelier Sens critique peuvent être menées. Ici, nous allons en exposer deux en particulier.

La première étant de faire participer le territoire à l’atelier. Cela signifie faire participer la ville, ses habitants et sa mairie à cette action. Ce n’est plus un atelier pour un groupe de jeunes, cela devient un événement auquel tous les habitants peuvent prendre part. Il devient alors nécessaire de communiquer autour de l’atelier et cela bien en amont : rencontrer les élus, rencontrer les habitants (commerçants, structures associatives…) pour expliquer l’objectif de cet atelier et leur permettre d’y prendre part s’ils le souhaitent. Créer cette émulsion autour de l’atelier, c’est l’ouvrir sur d’autres perspectives et et le rendre moyen de stimulation de la création du lien social. Les commerçants par exemple peuvent autoriser les jeunes à tourner dans leur local/boutique/restaurant pour les besoins du film. Ils ont aussi la possibilité de prendre part entièrement à la réalisation du film en devenant figurants par exemple. La communication autour et pendant l’atelier est une étape à laquelle l’organisateur n’échappe pas. Elle passe par une présence sur les différents réseaux sociaux et ceux des partenaires : photos / vidéos de l’atelier, réflexions, production… Enfin, la séance de restitution constituera un moment fédérateur autour de valeurs communes mises en avant pendant l’atelier et réunira tous ceux qui ont participé au projet pour visionner les film et en discuter autour d’un buffet.